Le cycle menstruel chez les femmes
La menstruation est un cycle naturel mensuel chez les femmes.
Les saignements se composent de sang et de cellules qui sont jetées de la muqueuse de l’utérus et peuvent durer de deux à sept jours.
Les principales hormones impliquées dans le contrôle de la menstruation sont l’oestrogène et la progestérone.
Le cycle commence quand un ovule présent dans un ovaire commence à mûrir. Les cellules autour de cet ovule arrivant à maturité libèrent l’œstrogène.
La muqueuse de l’endomètre s’épaissit pour se préparer à la réception de l’œuf fécondé. L’ovulation commence lorsque l’ovule arrive à maturité.
Dans l’ovulation, l’œuf arrivé à maturité sort de l’ovaire, traverse la trompe de Fallope et va vers l’utérus.
Le cycle menstruel seproduit chez les femmes entre la puberté et la ménopause. Il peut commencer entre l’âge de 8 et 18 et durer jusqu’à l’âge de 40 à 60 ans.
Le cycle menstruel de la plupart des femmes est d’environ 28 jours, mais il peut varier considérablement d’un mois à un autre.
Les troubles de la menstruation
La menstruation est un phénomène naturel et normale.
Cependant, certaines femmes ressentent certains dilemmes au cours de leur règles mensuelles. Certaines ressentent de crampes menstruelles ou dysménorrhée, ou encore le syndrome prémenstruel.
Dysménorrhée
La dysménorrhée est un mot grec qui signifie littéralement « menstruations douloureuses’.
Ce sont des douleurs abdominales et pelviennes ressenties avant et pendant la menstruation.
Les crampes menstruelles peuvent durer quelques heures heures mais peuvent aussi aller jusqu’à trois jours.
Les crampes peuvent être légèrement ou gravement douloureuses et peuvent être débilitantes.
Elles peuvent influencer sur le déroulement des activités normales de la femme, conduisant parfois à des absences au travail, à l’école etc.
La dysménorrhée est causée par des contractions utérines et peut être aggravée par le stress émotionnel.
La dysménorrhée peut être classée en Dysménorrhée primaire et dysménorrhée secondaire.
La dysménorrhée primaire
La dysménorrhée primaire est la forme la plus courante de la dysménorrhée.
C’est la forme de la dysménorrhée qui survient sans cause sous-jacente ou qui n’est pas causée par une lésion pelvienne.
Elle peut être causée par l’agrégation plaquettaire, la vasoconstriction, ou les contractions arythmiques avec une pression plus élevée que la pression artérielle systémique.
Certains chercheurs suggèrent que la dysménorrhée primaire peut être causée par les prostaglandines, une substance de type hormonal produite par le tissu utérin, qui déclenche des contractions musculaires fortes dans l’utérus pendant la menstruation.
La génétique, le stress, le tabagisme, l’obésité, et le type de morphologique jouent également un rôle puisque certaines femmes ont des niveaux de prostaglandine élevée, mais ne connaissent pas les crampes menstruelles. .
Les symptômes de la dysménorrhée primaire comprennent les maux de tête, les nausées, les vomissements et les diarrhées.
La douleur survient habituellement quelques heures avant la saignée et atteint son summum après quelques heures du début du cycle. Elle disparait par la suite dans un ou deux jours.
Le repos, l’aérobique, l’alimentation saine et les médicaments sont des traitements courants contre la dysménorrhée primaire.
Une alimentation équilibrée comprenant une quantité adéquate de calcium, un apport hydrique suffisant et la vitamine B6 peut être très utile dans la prévention ou le soulagement de la douleur.
Les médicaments peuvent inclure les non-stéroïdiens, les anti-inflammatoires comme l’aspirine et l’ibuprofène.
La dysménorrhée secondaire
La dysménorrhée secondaire est liée à la présence de lésions telles que l’endométriose pelvienne (implant du tissu endométrial en dehors de l’utérus), l’adénomyose (tumeur bénigne du tissu endométrial dans la paroi de l’utérus), les inflammations pelviennes, les anomalies congénitales utérines ou vaginales, le fibrome, ou la sténose du col utérin.
La douleur commence quelques jours avant les menstruations et dure habituellement plusieurs jours après le début des saignements.
La douleur peut aussi se produire à d’autres moments du mois. Les symptômes comprennent la douleur continue, les douleurs pelviennes, les nausées, les vomissements, les maux de tête, la diarrhée, les tremblements, l’accélération du rythme cardiaque et la transpiration.
La dysménorrhée secondaire peut aussi être traitée enutilisant des anti-inflammatoires non-stéroïdiens comme l’aspirine, l’ibuprofène, le naproxène ou l’acétaminophène.
Les pilules contraceptives peuvent aussi être efficaces.
Un traitement chirurgical ou médical peuvent être nécessaires.
Le syndrome prémenstruel (SPM)
Une autre forme de troubles de la menstruation est le syndrome prémenstruel ou SPM.
Il est caractérisé par des symptômes mentaux et physiques inconfortables qui peuvent survenir jusqu’à deux semaines avant le début des menstruations.
Bien que la plupart des experts estiment qu’il est causé par le niveau d’œstrogène, ils considèrent également que la combinaison de facteurs psychologiques, génétiques, nutritionnels et comportementauxsont susceptibles de contribuer à ce syndrome.
Parmi les manifestations psychologiques du syndrome prémenstruel: l’anxiété, la dépression, l’irritabilité, la colère, la confusion et la distraction.
Les symptômes physiques comprennent la douleur au niveau des seins, la migraine, les nausées, les changements du niveau d’énergie, l’enflure des bras et des jambes, la sensation de ballonnement, les douleurs du dos et la difficulté à dormir.
Le traitement du SPM inclut la prise de vitamines et de minéraux comme le calcium, la vitamine B6 et de magnésium.
Les femmes qui présentent les symptômes psychologiques du syndrome prémenstruel ont également besoin d’une connaissance de soi plus profonde et d’un soutien social afin de faire face aux changements d’humeur et de comportement.
Les changements de mode de vie et d’alimentation aident également à faire face au syndrome prémenstruel.
Avoir une alimentation saine facilite la réduction de l’irritabilité, réduit les douleurs articulaires, la sensibilité au niveau des seins,l’anxiété,la sensation de fatigue et la dépression.
La caféine, l’alcool, les sucres simples, le sel et les graisses devraient en particulier être évités au maximum.
Le Yoga et le syndrome Prémenstruel
Plusieurs postures du yoga soulagent les douleurs menstruelles.
Elles peuvent également aider votre corps et votre esprit à s’adapter au stress, à l’anxiété et à la dépression et vous rendre détendu et calme en vous permettant de faire face aux symptômes psychologiques du syndrome prémenstruel.
Avoir un esprit et un corps détendus peuvent aussi aider à soulager les douleurs menstruelles.
L’alimentation saine du yoga peut aussi aider en fournissant au corps les vitamines et minéraux nécessaires pour lutter contre les symptômes du SPM.
Toutefois, il est important de reconnaître la nécessité de pratiquer le yoga en douceur.
L’abdomen devrait rester inactif pendant la pratique de telle sorte que le flux menstruel peut continuer sans obstacle.
Les postures en Torsion et les positions inversées ne sont pas adaptées pendant la période du cycle menstruel parce qu’elles pourraient inverser le flux.
Voici les postures du yoga adaptées pour soulager les douleurs menstruelles:
Kapalbhati
Kapalbhati est une technique de respiration utilisée spécifiquement pour le nettoyage.
Si vous avez une grande quantité de mucus dans les voies respiratoires ou vous sentez des tensions et des blocages dans la poitrine, il est souvent utile de respirer rapidement.
La posture facile (Sukhasana)
C’est l’une des postures méditativesclassiques et est habituellement pratiquée après avoir fait la posture du cadavre.
La posture facile aide à redresser la colonne vertébrale, ce qui accroît la tranquillité intérieure, et garde l’esprit serein.
La posture du chat (Bidalasana)
La posture du chat vous apprend à vous initier au mouvement à partir du centre de votre corps et à coordonner vos mouvements et votre respiration.
Ce sont les deux thèmes les plus importants dans la pratique du yoga. Gardez à l’esprit que la posture du chat n’est pas recommandée si vous avez des douleurs au dos.
La posture de l’arc (Dhanurasana)
La posture de l’arc ressemble à l’arc de l’archer. Elle renforce les muscles de la région du dos, améliore la posture, et permet de traiter plusieurs problèmes gastro-intestinaux.
Notez que cette posture n’est pas adressée aux personnes qui souffrent de graves blessures au cou ou au dos.
La posture du Cobra (Bhujangasana)
La posture de Cobra améliore la souplesse vertébrale et renforce les muscles du bras et du dos.
En outre, elle est efficace pour soulager les irrégularités menstruelles et la constipation.
La posture du poisson (Matsyasana)
Faire la posture du poisson soulage la raideur des muscles du cou et des épaules et améliore la souplesse de votre colonne vertébrale.Cet artcile relatif à la posture du poisson Matsysana vous donnera des détails supplémentaires sur elle.
La posture du soulagement du Ventre (Pavanamuktasana)
Le terme Pavanamuktasana vient du mot sanskrit « pavane » qui signifie l’air ou le vent et «Mukta», qui signifie liberté ou libération.
Cette posture agit principalement sur le système digestif. Elle aide à éliminer l’excès du gaz dans l’estomac.
La posture du Cadavre
Pour bien vous détendre, vous devez d’abord vous familiariser à la façon avec laquelle on doit être tendu.
C’est ce qui arrive quand on pratique la posture du cadavre final.
Anuloma Viloma
La technique de la narine alternative de respiration est appelé encore Anuloma Viloma.
Avec cette technique de respiration, vous inspirez par une narine, vous retenez le souffle, et vous expirez par l’autre narine.
La posture de la Relaxation
La première étape dans la pratique du yoga est d’apprendre à détendre votre corps et votre esprit.
Vous devez d’abord savoir pourquoi la relaxation est essentielle dans la pratique du yoga.
Vous devez en particulier apprendre la posture du Cadavre ainsi que lesautres techniques de relaxation physique, mentale et spirituelle.